On ne peut plus nier que nous vivons dans un monde définitivement tourné vers le numérique. Il nous entoure au quotidien et a un impact de plus en plus important sur notre mode de vie.

La photographie n’a pas échappé à ce système en constante évolution pour le meilleur et le pire. A l’ère de l’instantané et de l’omniprésence des écrans, il est facile de perdre de vue l’importance de faire tirer ses photos sur papier.

Et pourtant, il ne faut pas sous-estimer l’effet du contact, de l’expérience avec le papier. Grâce à la variété des options d’impressions, il y a mille et une manières de revivre un souvenir au plus près. On ravive les émotions à travers la qualité du papier qui nous permet non seulement d’impliquer nos sens comme le toucher mais de réaliser toute la qu’il y a derrière un cliché jusqu’au moindre détail.

L’impression nous donne l’occasion de parcourir nos photographies, de s’en approcher, de les faire vivre de mains en mains, de générations en générations. Elles voyagent avec nous au rythme des changements  au sein de nos vies, dans nos albums, nos cartions ou sur nos murs.

Elles nous réunissent dans des moments de nostalgie et suivent le cours de nos vies.

Pour ma part, tous ces aspects se perdent lorsque l’on diffuse ou visionne des clichés sur un écran. Bien évidemment, tout n’a pas besoin d’être imprimé, mais il y a une magie indéniable lorsque l’on retombe sur des photos en version papier.

 

Vous souhaitez voir ce que je propose ?

Dernièrement, j’ai fait un retour dans le passé en craquant pour un ancien modèle de Polaroid. Cela m’a permis de redécouvrir le plaisir d’avoir des photos entre ses mains.

Bien sûr je n’ai pas perdu de temps pour faire de nombreux clichés, de ma famille, de mes amis, de moments particuliers. Et j’en ai profité pour avoir avoir une boîte spécialement dédiée à ces photos sur laquelle est symboliquement inscrit  » Si la vie était une photo ».

Elles demeurent dans cette boîte en vrac, et j’ai pourtant déjà hâte que le temps fasse son effet, que je les oublie un peu pour mieux les redécouvrir et être inondé par tous les sentiments qu’elles feront ressurgir.

Je suis convaincu qu’un écran ne peut pas apporter tout cela, il y a une sorte de détachement qui se crée. En grandissant, je me suis moi-même surpris à demander à mes grands parents de ressortir leurs vieux albums pour retracer avec eux toute leur histoire.

Au fil des pages, ou des photos, on prend le temps de regarder et d’apprécier, alors qu’un clic, un diaporama enlève toute cette ambiance si particulière qui rend l’expérience moins intéressante, moins forte.